Compte-rendu sorties Vélo

C'est le gros delbor...

Dimanche, en effet, pendant que vous rouliez, je courais dans les champs d'oliviers. Fun, mais je me suis perdu grave. J'ai tourné en rond pendant plus d'une heure. J'ai appris à mes dépends que rien ne ressemble plus à un olivier qu'un autre olivier.
Même si en réalité, ils sont tous différents.
Dommage pour moi de ne pas y avoir pensé plus tôt.

THELAM, pour te répondre: je suis satisfait de ton CR, mais pas trop de regret vu que, d'après ce que j'ai compris, vous avez flingué sec.
J'aurai ma revanche dimanche, mais à l'heure normale pour moi.

Enfin un triathlète qui respecte les horaires !

Ca risque fort de devenir sous peu une espèce en voie de disparition.

'Toine à 8h, Néon & JM à 9h, Il reste un créneau à 8h30...
A quoi va ressembler la sortie "club" de 9h30?
(Mais je suis mal placé pour critiquer, je bosse encore le dimanche.)

Finalement je ne serai pas de la sortie, ni à 9h ni à 9h30.

Je vais me retrouver tout seul comme un couillon ?
Comme au bon vieux temps !
Help !

C'est mauvais de travailler le dimanche, ça donne des gros boutons.

Pas faux, mais prendre l'avion comme un taxi ça file des hémorroïdes.
Na.

Bon ben j'ai tourniquoté 3 fois autour de senlisse-auffargis pour tenter d'apercevoir des versaillais au cours de mon entraînement matinal mais vu personne...
Pourtant je me suis attelé à tourner dans les 2 sens et à ne pas avoir ce regard vide de fana du HT lorsque j'étais le nez dans le prolongateur.
Allez, zou, à la sieste en espérant que votre sortie fut tout aussi agréable.
3H53 et 118 bornes pour moi.

Réponse à ANTOINE dans le texte ci-dessous.
Quant à IDLE, il a du abuser grave du Chianti en Italie à mon avis ...

Versailles, Dimanche 11 Mars 2007

ENTRAINEMENT VELO
DIMANCHE 11 MARS 2007
*****
Compte-rendu

On l’aura remarqué à la lecture de l’excellent (quoi que trop court et pas assez lyrique) compte rendu de Stéphane de la semaine dernière : il suffit que je m’absente le temps d’un week-end pour que la sortie bike tourne à la cacophonie.

Il était temps que je revienne mettre de l’ordre dans cette anarchie.

Ce fut fait.

Nous étions une bonne dizaine ce matin à attendre le top départ Place Alexandre Premier. Rien que du bon, voire du très bon :

 Vincent, touriste qui n’a de touriste que le bike tout de boue maculé et bon pour le musée de la préhistoire. Quel talent ! On n’est pas pressés que tu te dotes d’un destrier digne de ce nom, l’ami !,
 Henri, remonté comme une pendule après sa reprise de la semaine dernière fort remarquée et commentée,
 Marie-Laure, étrennant sa tenue d’été, de circonstance il est vrai, unique représentante de la gente féminine,
 Fred, aujourd’hui encore dans un de ses grands jours, inlassablement dans le peloton des hommes de tête,
 Jérôme, qui prend goût à nos sorties, surtout depuis celle d’il y a 15 jours sous le déluge, sa première, de quoi dégoûter à vie les plus aguerris, pas lui,
 Christian, arrivé 30 secondes après le départ, qui doit à Marie-Laure le fait d’avoir pu nous rattraper. Je reviendrai avec force détails sur la crevaison de Marie-Laure soyez rassurés,
 Gilles, de nouveau parmi nous,
 Thierry, imbattable dans les montées depuis que son VTT s’est mué en monture de triathlète dernier cri,
 Michel, un peu dur dans les montées, surtout les dernières, …

Désolé pour ceux qui ont souffert sur les routes avec nous et que je n’ai pas cités, il y en a au moins deux. Etre physionomiste est tout sauf une de mes qualités, et il est vrai que nos amis sont si je ne m’abuse relativement nouveaux dans nos sorties. Bravo et merci à eux d’être venus rouler parmi nous !

Nous nous sommes élancés à l’heure H, très exactement, en direction de l’Avenue de Paris. Très vite, c'est-à-dire à moins de vingt mètres de la ligne de départ, nous avons mis pied à terre, le pneu avant de Marie-Laure ayant fait des siennes : chambre à air pincée par le pneu, erreur classique de montage. Je connais un réparateur cycles qui va se faire remonter grave les bretelles la semaine prochaine. Encore un qui aurait mieux fait de choisir le métier de bûcheron plutôt que de se lancer dans la mécanique de précision.

Nous avons compris l’origine de l’explosion qui nous avait fait sursauter trois minutes auparavant, alors que nous attendions les derniers, et que nous avions prise pour un attentat terroriste, ce qui nous avait plutôt rassurés.

Une fois changée la chambre fautive et regonflée à bloc la roue, nous sommes partis par Jouy en Josas pour changer un peu (tant pis pour les retardataires), et avons roulé groupés jusqu’à Cernay la Ville :

 Versailles,
 Pont Colbert,
 Jouy en Josas,
 H.E.C.,
 Le Christ de Saclay,
 C.E.A de Saclay,
 Gif sur Yvette,
 Gometz la Ville,
 Côte de la Vacheresse,
 Les Molières,
 Cernay la Ville.

Au rond point juste avant Cernay, nous nous sommes divisés en deux groupes :

 Le groupe 1 (Marie-Laure, Christian, Fred, Jérôme, Vincent, Michel) a pris à gauche direction Bullion pour un parcours d’une distance totale de 90 bornes,
 Le groupe 2 (Les autres) a continué tout droit direction Cernay pour boucler un périple un peu plus court, de 70 bornes environ.

Ce qui suit concerne le seul groupe 1, les commentaires du groupe 2 seraient bienvenus.

Nous (groupe 1) avons poursuivi par :

 Bullion,
 Saint Arnoult en Yvelines,
 Sonchamps,
 Clairefontaine,
 La Celle les Bordes,
 Côte de la Celle les Bordes, terrible avec son passage à 12%, direction Maupas,
 Maupas,
 Cernay la Ville,
 Senlisse Garnes,
 Dampierre,
 Côte des 17 tournants,
 La Brosse,
 Côte de Port Royal,
 Voisins le Bretonneux,
 Guyancourt,
 La Minière,
 Côte de Satory,
 Satory,
 Versailles.

Nous sommes passés devant la gare Rive Gauche à 13h10, tête haute. Pas mal, même si « Peut mieux faire » comme le commenteront certains.

A noter :

 Temps superbe, soleil, ciel bleu, pas un nuage, pas un souffle de vent. Trop beau pour être vrai en cette hiver finissant, et pourtant c’est la réalité. On serait bien bêtes de ne pas en profiter, non ?
 Plein de pelotons cyclistes rencontrés en chemin, certains avec camionnette balai. Nous avons renoncé à faire la course avec eux, pourtant, on les aurait battus, voire ridiculisés, pour sûr !
 Entre Cernay et Bullion, nous avons rencontré un couple de triathlètes de Vélizy, et avons fait un bon bout de chemin avec eux. Comme nous, ils s’entraînent sec. De belles bagarres en perspective lors des prochaines courses !
 La crevaison surprise de Marie-Laure, sur laquelle je ne reviendrai pas, m’étant suffisamment appesanti sur le sujet.

Un grand bravo aux trois hommes de tête du groupe 1 pour leur talent. Merci à eux d’avoir eu la patience d’attendre les trois autres qui ont traîné un peu sur la fin, surtout dans les bosses, pour cause de fourmis dans les jambes, ou plus poétiquement pour admirer le paysage, superbe par ce temps ensoleillé, surtout en forêt.

Chacun se reconnaîtra !

Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain, toujours aussi nombreux j’espère !


Sportivement,

Michel

No comment ???
Vraiment ???

Frustré je suis ...

Ca sert à quoi que je me décarcasse ? ...

Hum, un commentaire...
Tu pourrais quand même faire en sorte d'apprendre les noms des nouveaux quand tu en croises... Tu exagères. Au moins, décris-les ! On t'aidera à les nommer.
Mais peut-être n'ont-ils pas fourni de fiche de présentation (autre rubrique de ce forum...), auquel-cas tu es presque excusable Mich.

C'est vrai qu'il ne suffit pas de se délecter des écrits, il faut aussi dire qu'ils sont beaux.
Merci michou pour ces petits moments d'évasion.
J'ai presque la sensation d'avoir fait 2 sorties ce dimanche

Un des inconnus avait un accent exotique, je crois mëme qu'il ne comprenait pas grand chose à ce que nous nous racontions en chemin. Cela dit très sympa. Qui le connaît ?

Ce serait Justin l'anglais?

Justin GOUTTE non?

Le papa du jeune poussin Henri qui a nagé avec nos jeunes ce soir je crois.

Versailles, Dimanche 18 Mars 2007

ENTRAINEMENT VELO
DIMANCHE 18 MARS 2007
*****
Compte-rendu

Ce matin, les grenouilles étaient à la fête.

Doublement.

Premièrement, parce que les Cieux ont déversé une quantité incalculable de tonnes de flotte sur celle et ceux, courageux, qui avaient décidé de rouler malgré les conditions météo pour le moins peu engageantes, doux euphémisme. En fait, nous n’avons été « au sec » que dans la première moitié de la côte de la Vacheresse. Pluie froide et drue au menu, contrastant étrangement avec le temps doux et au top dont nous jouissions depuis quelques sorties, et dont nous avions pris la mauvaise habitude.

Comme aurait dit l’autre : « Ca ne pouvait vraiment pas durer ». Nous avons donc ressorti du placard nos tenues d’hiver, qui s’étaient pourtant bien habituées au paradichlorobenzène.

En tout cas, temps idéal pour nos amis les batraciens.

Pour nous, autre histoire …

La deuxième raison, beaucoup plus originale, vous sera dévoilée plus loin. J’espère que cela vous incitera à vous farcir ma prose insipide jusqu’au bout. Pour l’heure, je ne vous en dit pas plus pour conserver entier le mystère.

Sous l’abri bus de la Place Alexandre Premier, nous étions Marie-Laure et moi guettant l’arrivée des autres, que nous espérions nombreux, sans trop y croire (on vous connaît trop …). Finalement, nous sommes partis à deux après avoir compris que la pluie et les bourrasques (j’ai oublié de vous signaler tout à l’heure qu’il soufflait un vent de Sud Ouest à décorner les bœufs) avaient eu raison des bonnes résolutions, promesses et autres déclarations d’intention des uns et des autres, et que c’est dans cette formation en binôme que nous devions nous résoudre à parcourir notre boucle « fétiche », celle que nous choisissons comme itinéraire lorsque personne n’a idée de parcours plus original, lorsque Jean-Pierre ne vient pas, ou lorsque nous sommes pressés d’en découdre.

Inutile de vous dire que nous nous trouvions surtout dans le troisième cas.

C’était sans compter sur notre ami Julien (pas celui qui, parti seul à 8 heures du mat, a du souffrir le martyr et se faire saucer grave, mais l’autre) qui nous a rejoints vers Buc histoire de ne pas faire mentir le fameux adage.

Avec lui en forme, nous avons été plus forts pour rejoindre Cernay, point de changement de direction du vent tant espéré et adoré. Il est vrai que Marie-Laure avait la bagatelle de 100 bornes dans les jambes de la veille, rien que ça, et que je suis tout sauf au top en ce moment.

On l’aura compris, nous avons (honteusement) laissé Julien « La Providence » faire la locomotive, jusqu´à Cernay où il a pris à droite direction Dampierre pour rentrer au plus court, vaincu par le froid, laissant le vent devenu ami nous pousser jusqu’au bercail.

A signaler :

 Le temps pourri, flotte et vent, sur lequel je ne m’étendrai pas davantage m’étant longuement exprimé sur le sujet. Juste un truc : le top du top, c’était dans la descente de la Minière. La pluie a redoublé de force, créant des gros ruisseaux sur les bas côtés et même sur la chaussée. Cela n’a pas été sans me rappeler une douche pénétrante aux thermes du Mont Dore, un certain lundi matin d’Avril à 6 heures du mat, le 8 Mai 2006 si je ne m’abuse …
 La rareté, que dis-je ? l’absence de pelotons cyclistes sur le parcours. A croire que cette race un peu particulière de sportifs est faite de sucre …
 Rencontre en revanche avec un peloton de grenouilles, héroïnes du jour, dans les Vaux de Cernay, en face du petit lac juste après l’abbaye du même nom. Le troupeau de batraciens cheminait vers le petit lac, aiguillés vers un passage sous terrain permettant la traversée de la route en toute sécurité, au moyen de glissières de plastique installées à cet effet par un groupe d’écolos qui filmaient leur défilé avec d’énormes caméras. Comme des stars. Comme quoi l’homme n’est pas que méchant envers les bêtes !

Je crois que c’est tout ce que j’ai d’original á vous raconter. Au bout du compte, pas grand-chose.

Je ne vous bassinerai pas avec notre itinéraire, vous le connaissez par cœur, du moins ceux qui roulent un peu. Un petit 75 bornes. Largement suffisant vues les conditions dantesques.

Nous sommes passés en face de l’horloge de la gare Rive Gauche à 12h35 sonnantes, sous les trombes d’eau et dans l’indifférence générale des quelques couples de touristes blottis sous leur parapluie.

Inutile de vous décrire l’état des bikes et des bêtes à l’arrivée : tout simplement indescriptibles. Une pensée émue pour Julien qui, s’il a fait ce qu’il a promis la veille, a du rentrer dans un état encore plus pitoyable que le nôtre. Nous le saurons très bientôt en lisant ses exploits sur le forum.

Pour ce qui nous concerne Marie-Laure et moi, nous sommes rentrés gelés, cassés, trempés, harassés, mais ravis. Heureusement, douche, miam (alors Marie-Laure, il était comment, ce poulet ?) et sieste, bien mérités, ont eu vite fait de tout effacer.

Pour le week-end prochain, Météo France annonce une tempête, avec de la neige mouillée. Chouette ! ce sera encore plus fun !

Alors, plus d’hésitation, venez très nombreux rouler avec nous, vous aurez plein de souvenirs à raconter !!!


Sportivement,

Michel

Ben alors, même pas un petit signe de tête pour saluer un collègue sur la route de chateaufort... Je vous ai bien reconnus là, visages remplis de détermination, et on fonce le nez dans le guidon !!!

Perso, j'ai roulé de 7h30 à 10h30. A 9h, j'avais les mains tellement gelées que je pouvais à peine freiner et controler le vélo. Du coup, j'ai mis la flèche pour rentrer.

Bilan: une demi-heure pour réchauffer les mimines dans un bain !!!

Ah, les joies du vélo... mdr

Nico.

Bravo, belle détermination de votre part à tous...
Perso j'ai préféré rester chez oim et faire du HT...il faisait beau à ce moment là, j'avais les boules, mais bon j'ai qd même pédalé !

@ +

NICO, je t'explique : Marie-Laure et moi, on ne daigne pas saluer ceux qui roulent moins vite que nous, c'est à dire à moins de 45 de moyenne. On est un peu snobs, tu comprends ?

NEON, ton silence signifie t-il que tu es resté au pieu ??? AVOUE, infâme !!!